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Electricité

Sécurité électrique : la liaison équipotentielle

 

Le complément de la prise de terre et du disjoncteur différentiel : la liaison équipotentielle des masses métalliques

 

Le but d'une liaison équipotentielle est de mettre au même potentiel que celle de la terre, tous les éléments conducteurs d'un bâtiment de sorte qu'il n'existe entre eux aucune différence de potentiel.

 

Cette liaison est destinée à éliminer (en cas de défaut d'isolement par exemple) les différences de potentiel entre deux masses (éléments conducteurs) simultanément et de créer une tension de contact.

L’objectif est d’empêcher le type de situation ci-dessous et de limiter les risques d’électrisation par différence de potentiel entre deux masses métalliques conductrices de courant électrique :

 

 

Il existe deux types de liaisons équipotentielles :

  • Une liaison équipotentielle « principale », qui relie entre elle et à la terre les  conduites métalliques (alimentation extérieures en eau et en gaz ; réseau de chauffage central) et les éléments de structure (poteaux et poutres en métal)

Source : Xpair

 

  • Une liaison équipotentielle « locale » ou « secondaire » dans les salles d'eau, qui consiste à relier entre eux tous les éléments conducteurs (baignoire, siphon de baignoire, tuyauteries, etc.) et de les raccorder à la terre.

 

Pourquoi faut-il une liaison équipotentielle dans chaque salle d'eau/salle de bain lorsqu'il existe déjà une liaison équipotentielle principale ?

Cette liaison est destinée à limiter les différences de potentiel pouvant apparaître en cas de défaut d'isolement entre tous les éléments conducteurs et masses de la salle d'eau et limiter la tension de contact à une valeur non dangereuse, compte tenu des conditions particulières dans lesquelles se trouvent les personnes (résistance du corps humain très faible due à son immersion).

 

 

Il convient que, pour garantir la sécurité des personnes, ce conducteur de protection soit réaliser avec un matériau conducteur, que les contacts entre les masses soient francs et durable dans le temps pour éviter tous risques de rupture de ce circuit. On parle dans ce cas de s’assurer de la continuité du conducteur de protection. De plus, par convention normative, il faut que la résistance entre la barrette de coupure et les points de connexion de ce conducteur soit inférieure ou égale à 2 Ohms.

 

 

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