La ventilation consiste à renouveler l’air intérieur, vicié, par de l’air frais (en créant un effet de courant d’air par l’ouverture des fenêtres/portes, d’une pièce à l’autre en continu). Il s’agit d’assainir le logement afin de garantir et maintenir des conditions de vie les plus hygiéniques possibles pour ses habitants. La ventilation a un rôle direct sur la Qualité de l’Air Intérieur (QAI).
La ventilation naturelle est due à deux effets combinés, dont chacun peut avoir plus ou moins d’importance :
- Le tirage, qui apparaît dès qu’il y a des différences de température,
- Le vent qui crée des pressions sur certaines faces, des dépressions sur d’autres.
Ces deux effets ne s’ajoutent pas algébriquement, et se combinent de manière complexe.
(Source : ADEME)
Ventilation naturelle en logements collectifs par conduit individuel ou par conduit shunt :
D’une manière simplifiée, sans tenir compte des forces additionnelles de pression dues aux vents, et de l’écoulement des fluides dans un conduit, la dépression par tirage naturel est fonction de la hauteur de cheminée (H) et des conditions climatiques (T°ext-T°int), selon la formule : 0,044 H x (T°ext-T°int).
Plus la différence de température entre l’intérieur et l’extérieur est importante et plus le tirage thermique, la dépression dans le conduit est grande. A l’inverse, il peut donc se produire des équilibres thermiques ou des surpressions dans le conduit.
Les conséquences de la ventilation générale et permanente par tirage naturel :
- En hiver :
- le tirage sera trop important : le renouvellement de l’air sera de 5 fois le volume du logement
- le logement sera très difficile à chauffer
- En mi-saison :
- Le tirage sera insuffisant
- Risque de mauvaise aération du logement (sous ventilation)